La musique s’élève dans l’église. J’ai la chance d’être là, au milieu de l’assemblée qui chante en cœur, en harmonie. Je n’ai pas besoin de suivre les paroles projetées sur l’écran. Je connais ce chant, par cœur, au fond de mon cœur: c’est le chant que j’avais choisi pour mon baptême. « L’éternel est mon berger ». Mon corps se balance au rythme de mon coeur. Ensemble ils exultent de reconnaissance pour ce berger qui me met à l’abri.
Mon corps entier est une branche de palmier . Comme les milliers de pèlerins (en Jean 12) venus à Jérusalem pour célébrer la Pâques, qui se rassemblent pour accueillir l’arrivée de Jésus sur son ânon. Ils agitent leurs rameaux de palmier, symboles de victoire et ils chantent les versets du psaume 118: « Hosanna! Hosanna! » Un mot grec pour en traduire deux hébreux. Un appel à l’aide : « Sauve-nous! »: « De grâce, ô Eternel, accorde la salut » (psaume 118: 25,26). C’est un appel à l’aide et il est devenu une louange à celui qui nous a déjà sauvés. Un cri de réjouissance.
Dans mon église, debout, je suis un membre de la foulée de Jérusalem, mon corps est une branche de palmier qui dance pour célébrer, pour rendre grâce à Celui qui est humblement entré dans ma vie, celui qui m’aime tant qu’il a donné sa vie en rançon contre mes péchés.
L’adoration est la seule réponse possible à autant d’amour. L’adoration et la gratitude. Et cette célébration me remplit de joie, de vie et de paix.
Je suis une branche de palmier. Et tous les jours de la vie, je veux rendre grâce. Parce que cette posture d’adoration peut être une louange dans notre quotidien. Elle peut rendre notre ordinaire plus glorieux. Le psaume 118 dit aussi: « C’est là le jour que l’Eternel a fait: vivons-le dans la joie, exultons dans l’allégresse! ». Engageons-nous dans la louange au quotidien.
Comment? En le remerciant souvent au cours de la journée pour ce que nous avons. En levant nos cœurs vers lui comme une branche de palmier, en agitant les rameaux de nos cœurs et en levant les yeux vers Celui qui marche avec nous dans nos vies.
Pourquoi? Parce que c’est la clef d’une vie pleine. Même dans la peine, dans la détresse, c’est le geste de l’esprit et du cœur qui nous amène à nous tourner vers l’espérance.
Alors voilà mon souhait pour aujourd’hui : que toutes nos vies deviennent des fêtes. Agitons nos rameaux et chantons: « Hosanna! ».



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